Prix Marine Bravo Zulu 2021
- Auteur Webmaster ACORAM
- Publié dans Actualités
- Permalink
Imaginaire des conteurs, sensibilité et talent des illustrateurs : prenez la mer pour quatre traversées de rêve avec le Prix Marine Bravo Zulu 2021
(cliquez sur les couvertures pour accéder aux recensions)
Prix « Livre » : A perte de vue la mer gelée – François Garde – Paulsen
Vers 325 avant notre ère, une fois passées les colonnes d’Hercule, Pythéas le marseillais mit le cap sur l’étoile polaire et atteignit Thulé… Il y a de multiples raisons d’apprécier l’ouvrage de François Garde, au style remarquable. Si, par nécessité, la forme est romancée, la culture étaye un récit qu’enrichit l’expérience – évidente – du monde et des hommes. Poésie et rythmes aidant, les sillages d’Ulysse et de la nef Argo sont proches, juste au-delà de l’horizon…
Mention spéciale « Livre » : : Ultramarins – Mariette Navarro – Quidam éditions
A bord d’un cargo traversant l’Atlantique, l’équipage décide un jour, avec l’accord de sa commandante, une baignade en pleine mer, parenthèse qui devra demeurer secrète et ignorée du livre de bord. L’écriture, magique, de ce roman fantastique nous plonge dans le vertige de la méditation au large et restitue le pouvoir hypnotique de l’océan.
Prix « Beau Livre » : Les peintres officiels de la Marine – Denis-Michel Boëll – Locus Solus
Ce livre nous offre un élégant voyage à travers l’évocation des éléments, du sel qui brûle les lèvres, de la beauté des paysages maritimes et des bateaux qui y naviguent. Il suffit de flâner au fil de ses pages, au gré de son humeur, pour trouver le plaisir de la navigation et l’émerveillement de la découverte.
Prix « Bande dessinée » : Le voyage du commodore Anson– Christian Perrissin – Matthieu Blanchin – Futuropolis
Si une bande dessinée est avant tout affaire de scénario, nul doute que Le voyage du Commodore Anson porte la marque d’un grand récit. Le dessin désarçonnera peut-être les inconditionnels de la ligne claire, mais on ne saurait trop conseiller au lecteur de dépasser le premier étonnement. C’est le gage de la découverte d’un récit épique de longue haleine, au long de pages qui éclairent cette histoire assez méconnue en France.