L’aventurière de l’Etoile

Une affaite connue des érudits, un peu oubliée, revisitée.

Cet ouvrage s’appuie sur une documentation parcellaire dont l’auteure propose de remplir les vides.

C’est l’occasion de brosser des scènes de la vie tant dans nos campagnes, qu’à Paris, puis à bord des bateaux.

Ces petits tableaux s’appuient sur une documentation abondante.

En quelque sorte une sorte d’enquête judiciaire.

Une recherche du détail qui me fait penser à Arturo Reverte « Los hombres Buenos » lequel situe une partie de son intrigue à Paris, à quelques courtes années de là et met en scène, lui aussi, des académiciens et personnages politiques et marins.

Bougainville, Commerson. F. Vivez, chirurgien du bord de l’Etoile, qui doit à ses journaux abondamment cités, une émersion dans notre mémoire collective.

On reste admiratif devant le travail de recherche.

L’écriture est nette claire, mais sans recherche. La fleur de la langue française, au temps des lumières, est cantonnée aux citations extraites de pièces originales, qui nous sont parvenues et aux deux annexes extraites des journaux, de Bougainville et François Vivez ou le témoignage de Bernardin de Saint-Pierre.

L’aventure de Jeanne Barret offre une occasion à l’auteure d’évoquer ce que put être sa vie femmes à bord.

Une histoire de femme.

Une occasion d’appeler à la barre d’autres femmes qui ont laissé une trace dans l’histoire, tant étrangères que françaises comme Marie-Louise Seguin, que Kerguelen embarqua à bord du Roland quelques années plus tard.

D’une certaine manière :

Des femmes parlent aux hommes.

CV(H) Hubert MICHEA
12/11/2020

L’aventurière de l’Etoile
Jeanne Barret passagère clandestine de l’expédition Bougainville.
Christel Mouchard
Tallandier

Voir également la recension du CF(H) Philippe BEAUCHESNE et la recension du CV(H) Philippe HENRAT

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