Les Escorteurs Rapides

Représentatifs de la renaissance de la Marine nationale après la Libération, les 18 Escorteurs Rapides aux noms d’habitants de  provinces ou de villes  françaises ont marqué de manière inoubliable leurs équipages pendant la trentaine d’années de leur existence,  en pleine guerre froide. Avec les Escorteurs d’Escadre ils ont constitué  le gros des forces de surface françaises de l ’après-guerre et ont marqué  le retour des ambitions maritimes de la France.  Robert Dumas , pionnier de l’archéologie navale contemporaine , auteur de nombreux ouvrages de référence  y compris dans le monde anglo-saxon, primé par l‘Académie de Marine et l’ACORAM,  et Bertrand Magueur,  ingénieur de Bureau d’Etudes chez   Naval Group ( ex DCNS) à Lorient également historien reconnu de la marine contemporaine  ,  nous livrent le résultat de leurs recherches de plusieurs années, puisées aux meilleures sources que ce soient le Service Historique de la Défense,  les archives de l’Armement de Châtellerault ou  des témoignages inédits de première main « d’anciens des rapides » de tous grades.

Ces navires remarquablement marins et  à l’usage d’une grande robustesse, destinés à l’escorte des convois et des forces navales  principalement vis-à-vis de la menace sous marine soviétique ont été dénommés « escorteurs rapides » en raison de leur vitesse de 27 nœuds très supérieure à celle de leurs équivalents américains et britanniques. Leurs performances en matière de lutte anti-sous-marine, ont permis d’une part au sein du GASM  d’entrainer les forces sous marines françaises, également en pleine renaissance  et de mettre au point des tactiques de lutte efficaces contre les sous marins classiques qui constituaient à l’époque la quasi-totalité des forces sous marines soviétiques. Par la suite  ils ont assuré  de nombreuses missions spécifiques telles que la trajectographie des missiles balistiques en cours de développement  au profit des Centres d’Essais des Landes et de la Méditerranée   et des missions régaliennes de sureté des SNLE basés à l’Ile Longue dans les approches maritimes  ainsi que des missions de présence outre mer, sans oublier les « corvettes Baille » pour formation et entrainement des élèves de l’Ecole navale . Sur la fin de leur existence  certains d’entre eux  ont été utilisé pour la mise au point de nouveaux équipements tels que missiles mer -mer et systèmes de détection ASM  adaptés  à la nouvelle menace constituée par les sous- marins  nucléaires furtifs.

Leurs machines  simples, robustes et endurantes  et leur remarquable qualités nautiques  par les mers les plus fortes étaient appréciés  des équipages même si les conditions de vie  étaient parfois inconfortables , sinon spartiates.

L’ouvrage est préfacé par notre camarade le capitaine de vaisseau ( H ) Max Moulin sous -marinier atomicien, mais également ancien officier de quart et  chef machines de « Rapides »,  qui a eu l’occasion de vivre quelques moments professionnellement et humainement  inoubliables  à bord de ces navires et qu’il a partagé avec d’autres anciens des rapides, témoins de cette époque.

CV(R) Max-Pierre MOULIN
09/07/2018

 

Les Escorteurs Rapides
Robert Dumas et Bertrand Magueur
Préface de Max Moulin
LELA  Presse 2018

 

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