Capitan Erik – L’idole africaine

L’ « Adventurer » a quitté Honolulu direction Tahiti depuis 5 jours, quand en passant au large de Tao Tao, toute petite île perdue du Pacifique, le capitaine Erik aperçoit des signaux lumineux. C’est du morse : «B.A.N.D.I.T.S. S.U.R. I.L.E». Or cette île est sensée être déserte !

N’écoutant que son courage, il décide d’aller y voir de plus près, mais son équipage tombe dans une embuscade. Il s’agit du redoutable Almayer qui est à la recherche d’une idole africaine dans laquelle est caché un imposant diamant.

S’ensuit une série d’aventures très (trop ?) rocambolesques, où marins, contrebandiers, détectives privés se croisent, se pourchassent en réglant leurs comptes et dont le but ultime est de retrouver le célèbre et très couteux diamant.

Ce récit qui date des années 1970 reprend assez bien tous les stéréotypes de l’époque : exotisme, aventure, sentiment de liberté. Les scènes sont bien rythmées, le graphisme en noir et blanc est intéressant, les personnages, et notamment les marins, sont parfois amusants, voire attachants.

Certains seraient tentés de comparer cette bande dessinée avec Corto Maltese, l’œuvre du regretté Hugo Pratt. Mais la comparaison est un peu osée :  le découpage des dessins est beaucoup trop nerveux, ce qui ne facilite pas la lecture et on a un peu de mal à se passionner pour l’intrigue et le dénouement de cette histoire, somme toute assez peu convaincante.

En résumé, « l’idole africaine, premier tome de la série Capitan Erik, est un récit sans prétention, mais qui peut apporter un certain plaisir au lecteur bienveillant, en lui faisant partager les tribulations de l’équipage de l’ «Adventurer » et de son capitaine.

LV(R) Christelle DUPUY
03/04/2017

«Capitan Erik – L’idole africaine»
Attilio Micheluzzi – Claudio Nizzi
Editions Mosquito
Prix : 14 euros

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