Cap sur l’Avenir, à contre-courant, les raisons d’être optimistes

La journée s’annonçait froide et pluvieuse. Elle fut ensoleillée et radieuse, grâce à Christian Buchet.

Directeur du Centre d’études de la mer de l’Institut catholique de Paris, ce spécialiste de l’histoire et de l’actualité maritime, fait œuvre utile, dans ce petit ouvrage, en ces temps moroses où l’on n’a de cesse de prophétiser « la France au bord de la faillite en 2040 ».

D’où venons-nous ? L’historien nous éclaire : après le Temps de la Méditerranée (Antiquité, Moyen-Age) est venu le Temps de l’Atlantique (périodes moderne et contemporaine). Nous voici à présent parvenus au seuil de l’avènement du Temps du Pacifique. Ce qui ne signifie aucunement, toutefois, le déclin inéluctable de l’Occident.

Que sommes-nous ? L’observation nous l’apprend : des Européens, idéalement situés au centre du monde et des nouvelles routes maritimes incluant le passage du Nord-Est.
Nous sommes aussi des Français, disposant de la deuxième Zone Economique Exclusive du monde et travaillant à l’avant-garde des découvertes scientifiques, techniques et technologiques les plus prometteuses.

Reste à faire comprendre que l’immense potentiel inutilisé des mers (énergie, biologie, ressource halieutique et minière) est le plus susceptible, voire le seul capable d’assurer la survie d’une espèce humaine aux besoins démographiques exponentiels.

Nous disposons déjà des outils nécessaires. Ils ne demandent qu’à être développés (construction navale, exploration off-shore, transport, ports, institutions scientifiques, élevage, laboratoires). Sait-on suffisamment que ce secteur, ignoré, méprisé, écarté par les décideurs, est plus important en valeur annuelle, en termes de production et d’emploi, que chacun des autres secteurs traditionnels français ?

Soucis de chômage et de croissance, nous dit-on ?… Eh bien, le peuple de la mer français ne manque pas d’hommes courageux, ingénieux, taiseux ou teigneux, prêts à relever le défi !
Leur force ? L’assurance que nous avons de si belles cartes à jouer.

Mais pour mettre le Cap sur l’Avenir, encore faut-il, comme il nous le propose, regarder, comprendre, s’ouvrir.

Voilà le message de cette véritable profession de foi et de ce moment de confiance retrouvée en nous-mêmes.

Saluons, en Christian Buchet, un talent exceptionnel pour nous entraîner dans le sillage de son optimisme contagieux et salutaire.

CF (H) Luc BRENAC

Un verre  à moitié vide ou bien à moitié plein ?

Christian Buchet nous a habitués à des analyses précises de sujets d’histoire maritime.

Il s’élève ici au niveau de l’histoire des civilisations.

On pourra toujours « chipoter », chercher des exemples pour mettre en défaut sa vision des choses. Cependant, les divisions qu’il propose, la translation, qu’il constate, du centre du monde de la Méditerranée à l’Atlantique et maintenant au Pacifique, loin d’être dénuées de fondement, sont largement partagées par nombreux analystes.

Oui, me direz vous. Et alors ?

Eh bien, dans tout changement il y a ce qui dérange et ce qui offre de nouvelles opportunités.

Oui, mais encore ?

Dans notre pays on n’aime pas ce qui change trop et trop vite. On investissait dans la terre, de nos jours dans la pierre. Les Anglais investissaient dans l’aventure.

Dans bien des régions, la terre, la pierre seront dévalorisées, submergées…

Le dégel de la calotte polaire boréale va faire de cette région le lien privilégié entre le monde occidental et le monde oriental.

Il y a des conséquences à en tirer.

Et tout de suite…

Alors, saurons-nous nous réveiller ?

CV (H) Hubert  MICHEA

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